Coronavirus : « Je suis vraiment désolé », le coordinateur de l’étude de « The Lancet » sur l’hydroxychloroquine s’excuse
Des plaquettes de Plaquenil, médicament contenant de la chloroquine. (Illustration) — REX/SIPA
HYDROXYCHLOROQUINE Le docteur Mandeep R. Mehra a demandé ce jeudi le retrait de l’étude controversée
Ce jeudi, il avait demandé à la revue de retirer cet article tout comme ses deux autres collaborateurs. Le Dr Mandeep R. Mehrale lâche donc officiellement le Dr Sapan Desai, cet entrepreneur au passé trouble qui a transmis l’énorme base de données à l’origine de l’étude grâce à sa société Surgisphere. « Je n’ai plus confiance », affirme-t-il. « Nous ne pouvons plus nous porter garant de la véracité des sources des données primaires », écrivent ce vendredi les trois auteurs au Lancet, mettant en cause le refus de la société les ayant collectées, dirigée par le quatrième auteur, de donner accès à la base de données.
L’OMS a annoncé la reprise des essais cliniques avec l’hydroxychloroquine
Publiée le 22 mai dans The Lancet, l’étude concluait que l’hydroxychloroquine n’est pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut même être néfaste. Sa parution avait eu un retentissement mondial et des répercussions spectaculaires, poussant notamment l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à suspendre les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.
Trois auteurs de l’étude douteuse sur l’hydroxychloroquine se rétractent
Ils ont annoncé à la revue médicale « The Lancet » ne plus pouvoir se porter garants de la véracité de leurs sources